BORA BORA

Polynésie française

De Raiatea à Bora Bora
à bord du maupiti express

Raiatea – Bora Bora – Lundi 24 août 2020

Bora Bora est sans aucun doute l’île la plus connue de Polynésie, c’est celle qui évoque le mieux ce cliché de l’île paradisiaque avec son  lagon turquoise et ses bungalows sur pilotis.

Le lagon turquoise
Dans les eaux plus profonde, à la sortie du lagon un dauphin nous accompagne et fait des sauts dans le sillage du bateau
Un dauphin
Sur le pont, vrombissement assourdissant des moteurs. Accoudée à la rambarde, les cheveux collés au visage par le vent, le regard rivé à l’horizon, j’observe. Coiffée d’un nuage blanc, la silhouette bleutée de Bora Bora se rapproche doucement.
Bora Bora
Bora Bora se trouve à environ 260 km au Nord Ouest de Tahiti.
Bora Bora est proche de Raiatea, 50 km les sépare. Je monte à bord de la navette « Maupiti Express » qui fait la liaison Uturoa – Vaitape trois fois par semaine : 2h30 de mini croisière en longeant les côtes de Tahaa. 
La plage Joe Dassin
Sur l’image du dessus, éclairée par un rayon de soleil, on aperçoit la plage que les habitants de Tahaa appelle toujours la « plage Joe Dassin ». Pour la petite histoire, c’est dans les années 70 que Joe Dassin a decouvert Tahiti et s’est offert ce domaine en bordure du lagon.
Tahaa
Bora Bora

Bora Bora, cette île au nom enchanteur et irréel, se dessine là bien réelle devant moi.

Bora Bora

Bora Bora, ces 2 mots évoquent le rêve d’île paradisiaque au bout du monde.
Bora Bora c’est pour moi un passage obligé, un incontournable. En effet quand j’ai imaginé mon voyage autour du monde, c’était bien sur un lagon turquoise que je me voyais naviguer avec mon paddle. Même si j’ai lu et entendu : trop touristique, trop artificiel, trop clinquant, je voulais voir de mes propres yeux.
Bora Bora est effectivement une destination privilégiée pour les voyageurs qui recherchent le luxe – voir l’ultra luxe – avec des resorts comme le St Régis, l’Intercontinental…
Mais Bora Bora, ce n’est pas que ça. Il est tout а fait possible de vivre la destination différemment et de choisir un logement chez l’habitant. C’est l’option que j’ai retenu en réservant chez Romain et Sandrine.

Bora Bora

La veille, j’ai reçu un message de la part de Romain : nous viendrons te chercher à l’arrivée du bateau au quai du Vaiatape. Je débarque avec mes 2 gros sacs. Je repère Sandrine. Elle m’offre un collier de fleurs, je suis très touchée par son accueil chaleureux et ce d’autant plus après mes déboires à Raiatea.
Quelques minutes plus tard nous voici à la villa Manta.
Joliment décorée avec des coraux, des coquillages et des fleurs la pièce principale ouvre sur la terrasse directement en bordure du lagon.

Ambiance nocturne

Les lumières rouges et vertes de la jetée éclairent le quai de Vaiatape.

Bora Bora

Terrasse avec vue lagon

Pour mon premier petit déjeuner sur ma terrasse face au lagon, je suis allée acheter du pain frais à la boulangerie d’à côté.  Des tartines de confiture papaye-ananas et goyave.

Bora Bora
Bora Bora
Bora Bora

Bora Bora côté lagon – Bora Bora côté route

Bora Bora
Une succession de bungalows sur pilotis s’étirent à l’ouest de la Pointe Matira. C’est l’Intercontinental Moana Resort. Ces fameux bungalows au toit de palmes s’élevant sur une eau bleu piscine, c’est l’image que l’on a de Bora Bora.
Certains bungalows ont connu des jours meilleurs, le complexe suivant est à l’abandon, toits de palme crevés et nature reprenant ses droits.

De l’autre côté de la route, la vision est toute différente, maisons en tôles ondulées superposées cahin caha.

Bora Bora
Bora Bora
Le Bora Bora clinquant et artificiel perché sur un motu fait face au Bora Bora paisible du quotidien.
Bora Bora

Le long de la route, une maison au toit pentu protégée dans son écrin de verdure : palmier, cocotier, opui rouge.

Bora Bora
Stationné à coté de la maison, ce n’est pas une voiture mais un bateau. Bien utile quand le lagon est au bout du jardin.
Bora Bora
Bora Bora
L’hôtel Sofitel Bora Bora Private Island
Bora Bora
Le repos éternel à l’ombre des cocotiers : à Bora Bora, il n’y a pas de cimetière. Chaque famille enterre les siens sur son terrain.
Bora Bora

En vélo le long de la route côtière

Bora Bora
Je m’arrête au gré de mes envies pour photographier : ici un mobile de coquillages qui cliquetille dans le vent, là un va’a qui repose sur le bord du lagon
Va'a Bora Bora
Bora Bora
La pêche du jour en vente le long de la route
Bora Bora

La route est complètement plate. Flâner à vélo le long du lagon est un pur plaisir.

Bora Bora
En dehors de la traversée de Vaitape où sont concentrés les commerces et les activités portuaires, le reste de la route est tranquille et peu fréquentée.
Bora Bora

C’est aussi au bord de la route que l’on fait son marché : poissons, uru – le fruit à pain-,  bananes, ananas…

Bora Bora

Au coucher du soleil

Le soleil se couche doucement irradiant l’eau et le ciel d’une lumière jaune dorée.

Bora Bora

À cloche pied sur le tronc d’un cocotier allongé sur la plage.

Bora Bora

Profiter des derniers rayons du soleil pour une partie de volley ball sur le sable.

Bora Bora

La silhouette se détache sur les reflets aluminium du lagon.

Bora Bora
Bora Bora
Bora Bora
Bora Bora

Le plus bel aéroport du monde 

Comment décrire cette couleur bleu irréelle qui se propage devant mes yeux ? Du pigment concentré, une quintessence de la couleur turquoise, un échantillon pantone, du turquoise à l’état pur.

Bora Bora

En montant à bord, je demande à l’hôtesse quel est le côté où s’asseoir pour bénéficier de la meilleure vue au décolage.

Bora Bora
Si vous avez envie de voguer sur ce bleu turquoise, je vous emmène en paddle sur le lagon.
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Vous n’imagimez pas combien un petit mot peut donner du baume au coeur quand on est à l’autre bout du monde embarassed

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