FAKARAVA
Polynésie françaiseSurvol de l’atoll
Jeudi 17 septembre 2020
C’est, après Rangiroa, le second des grands atolls de Polynésie : 60km de long sur 25 de large, de forme rectangulaire, avec deux passes – donc deux villages, l’une au nord avec Rotoava puis l’aérodrome, l’autre au sud avec le village de Tetamanu.
Comme si le Covid n’avait pas encore atteint cet attol lointain. Un collier de fleurs à l’accueil, je me sens heureuse et légère.
L’aéroport
De l’autre côté de Tetamanu, au Nord de l’atoll de Fakarava, se trouve la plus grande passe de Polynésie.N’Garuae ou « la grande bouche » en polynésien ne mesure pas moins de 1600 mètres ! D’après les croyances locales, les deux passes sont unies par les marées et les courants, qui représentent les enfants de Garuae, l’homme et de Tumakohua (la passe sud de Tetamanu), la femme.
Havaiki Lodge
Quelques bungalows au toit de palme le long de l’océan et dans la cocoteraie. À l’ombre des branches d’un grand Uru, quelques marches mènet à la terrasse de mon bungalow.
Bois flotté, feuillage, fleurs d’hibiscus et coquillage, la decoration est des plus rafinée. Je me sens tout de suite bien.
Après avoir gonfflé ma planche, je prends le temps pour un thé confortablement assise dans un grand fauteil d’osier. Je savoure ce moment avant d’aller explorer le lagon sous une lumière orangé et bleuté de fin d’après midi.
Ma planche parfaitement en harmonie avec les bleus et verts de l’eau.
Toutes les nuances de bleu
Du bleu pâle au bleu outremer en passant par le turqoise, le lagon décline une infinie palette de bleus.
Faka en paumotu signifie rocher, et rava veut dire beauté. » A Fakarava, la beauté du monde s’est assise sur un immense rocher, sur le socle même de l’atoll, sur ses fondements, sur ses racines. C’est sans doute la raison pour laquelle cet atoll a été inscrite au Patrimoine Mondial des Réserves Naturelles de la Biosphère par l’UNESO.
Un homme debout dans l’eau me fait de grands signes avec sa main. C’est un pecheur. Je comprends qu’il m’indique d’aller vers la gauche. J’apercois les bouchons flottant à la surface. Un long filet est tendu. Il me montre sa prise : une bonne douzaine de poissons.
Je continue de glisser paisiblement contournant les massifs de coraux rosés qui effleurent parfois la surface de l’eau.
Les coraux
En forme de spirale, comme dans un jardin, le coraux forment de gros bouquets.
Le refuge parfait pour une myriade peits poissons fluoresents bleus et verts.
Mon regard est captivé par ces motifs en spirale : oeuvre d’art signée de dame nature.
Mais attention à ne pas tomber car ces coraux sont plus acérés et coupants que des milliers de lames de rasoirs.
Les fermes perlieres
Des cabanes en bois ou en toles s’etalent le long de la cote, ce sont des fermes perlieres. Les eaux du lagon sont un lieu privilégiés pour la production des perles.
La récolte des huitres
Bureau avec vue
Tôt le matin ou en fin de journées sont les deux meilleurs moment pour une sortie en va’a.
En va’a
Les pirogues filent et glissent sous l’impulsion des coups de pagaie.
Un rapide coup d’oeil pour évaluer les courant et le vent.
Au coucher du soleil, mon paddle et un va’a
Les requins
Pointe noire et requins dormeurs : impressionant mais inoffensifs.
Même si je sais qu’ils sont inofensifs, je n’ai guère envie de tomber à l’eau.
La rapidité et la fluidité de leur evolution dans l’eau est exceptionnel. En un minicoiup de queue, il ondule et fuit au loin.
Le long du platier
La plage est protégée des vagues de l’océan par le platier et le récif. Cette bande côtière est plus ou moins découverte en fonction des marées.
Une impression étrange m’envahit quand je marche sur ces strates de corails accumulées.
Evocation du temps qui passe.
Une impression étrange m’envahit quand je marche sur ces strates de corails accumulées.
Evocation du temps qui passe.
La vie se cache partout : ici une colonie de bernards l’hermite, là une éponge, plus loin les vestiges de la mue d’un homard, une carapace bleue.
Exploration de nuit sur le platier
La promenade des chiens
Après la visite, nous partageons un moment.
À LA DÉCOUVERTE DE FAKARAVA AVEC ENOHA
Enoha vient nous chercher pour une visite
L’huile de coco et ses multiples vertus.
L’église, peinture blanche éclatante sur les murs, fenêtre bleu ciel et toit en tuile rouge.
Le village
Un panneau de bienvenue, des lettres tracées à la main.
L’étal de bananes en bordure du lagon
Le magasin d’alimentation générale, un rayon boîtes de conserve important.
La grand mère qui parlait aux poissons
Au bord de la route, une cabane. Assise derriere un rideau de coquillages, je fais la connaissance de Mariana la grand mère qui parle aux poissons. Chaque matin et chaque soir, elle va au bord du lagon, pres d’un trou dans les rochers et elle les appelle : Tika et Belle la murène.
Elle m’explique que les coquillages, les porcelaines sortent à la nouvelle lune.
Elle m’explique que les coquillages, les porcelaines sortent à la nouvelle lune.
Elle me montre sa collection de coquillages.
Les oursins verts, ils viennent des marquises.
Au bout du bout du monde
Au delá de l’aéroport plus de route, plus d’électricité, une piste de corail, bordée de cocotiers et de buissons mène à la passe.
Le marae
Deux pierres symboliques dressées au milieu d’un rectangle entouré de pierres plates.
L’ancien phare veille. Hélas il risque la demolition car dans l’alignement du projet de l’extension de la piste d’aéroport…
Face à l’océan
Au revoir Fakarava
C’est avec un pincement au coeur que je quitte l’atoll de Fakarava.
Une indescriptible sensation d’avoir vécu quelque chose qui m’a profondément bouleversé. Un autre monde, un ailleurs, un vide mais tellement plein. Un retour à l’essentiel de la vie.
Une indescriptible sensation d’avoir vécu quelque chose qui m’a profondément bouleversé. Un autre monde, un ailleurs, un vide mais tellement plein. Un retour à l’essentiel de la vie.
Pour explorer le lagon en paddle, c’est par ici 
Écrivez-moi.
Vous n’imagimez pas combien un petit mot peut donner du baume au coeur quand on est à l’autre bout du monde
Vous n’imagimez pas combien un petit mot peut donner du baume au coeur quand on est à l’autre bout du monde
Écrivez-moi.
Vous n’imagimez pas combien un petit mot peut donner du baume au coeur quand on est à l’autre bout du monde
Vous n’imagimez pas combien un petit mot peut donner du baume au coeur quand on est à l’autre bout du monde